• Je ris en écrivant cetitre car je me dis que pour un début vous allez me considerer comme un bonnet de nuit ......n'en croyez rien , je suis généralement près a rire de tout et de moi également ...

    A trente ans je me croyais totalement invulnérable et ce n'est que très récent le changement de ma vision de la vie .

    A plus la patronne m'appelle pour le repas du midi .....et le casse-croute pour moi c'est important

     


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  •    apres Carmen...............ma dernière aventure Algérienne

         Quelques temps apres je retourne dans ce bar, avec dans ma poche une permission de nuit inutile .Assis dans un coin de la salle , j'attend  l'heure de la fermeture pour rentrer sagement au casernement . Manuela me fais signe de m'approcher du bar , me tend la fameuse clef et me dit qu'elle a besoin de parler de la France et qu'elle aimerait déguster avec moi le foie gras que ses cousins des  landes viennent de lui  envoyer .
        Peut-on refuser un foie gras ? Non , bien sur . Bien installés, la bouteille de sauterne sur la table , nous rions , nous buvons ! Soudain nous réalisons que je ne vais pas pouvoir rentrer au centre en pleine nuit . Nous nous chamaillons pour savoir lequel va coucher sur le canapé . Je lui fais comprendre que la logique veut que ce soit moi .
        Dans  la nuit j'ai senti , un souffle leger sur mon visage , elle me recouvrait de peur que je prenne froid , comme une grande soeur qui prend soin de son petit frére . Au matin, avec le lever du soleil , ou presque , café , croissants . Puis elle me tend la clef du studio , tu viens quand tu veux , en frère .
        C'était le début d'une grande amitié , que de soirées a rire , a bien manger mais a boire peut-etre un peu trop . Je n'ai jamais oser  le moindre geste disons inconvenant .

        Pourtant un soir nous avons fait une erreur , qui sans détruire notre  amitié , allait la rendre plus trouble ........
        Ce soir il fait tellement chaud avec ce ventilo qui marche mal que nous sommes tous les deux en tenue de bain . Ce bikini ramené de Paris met en valeur sa lourde poitrine et ses superbes cuisses . Le soutiens-gorge est tendu a craquer et la pointe  de ses seins semblent vouloir percer le tissus .
    Mais je tiens bon , on ne viole pas sa petite soeur !
        Apres le repas nous sortons sur  la terrasse minuscule admirer le ciel étoilé et respirer un peu d'air frais . Je passe comme d'habitude mon bras autour de ses épaules mais ce soir elles sont nues . Cela me trouble un peu , le contact de cette peau si douce . Puis elle frisonne , un courant d'air peut-ètre . Mais sa cuisse se rapproche de la mienne et mon trouble grandit . Petite soeur , je suis pas en bois , tu joue avec le feu . Elle respire plus fort me semble-t-il . Pour lui faire voir un feu qui s'est allumé sur l'horizon je passe derriere elle , prend son bras gauche pour lui indiquer la direction en collant mon visage contre sa joue . J'améne mon bras droit autour de sa taille et la serre doucement contre moi . Nous restons ainsi quelques secondes puis elle se dégage me prend par la main et m'entraine a l'interieur .......
        La suite est merveilleuse , Manu est une fille de l'amour , de l'amour et du soleil , mais c'est l'astre nocturne qui nous éclaire maintenant . Son corps
    est sublimé par la lumiere douce de la lune . Ses yeux brillent dans la demi obscurité de la piece . Son parfum est un mélange de plantes aromatiques .
    Mais je n'avais jamais découvert , jusqu'a cette nuit , cet éffluve mélangeant le parfum des orangeraies et des plantes du djébel .  
        Algérie entétante , Algérie parfumée , Algérie pays d'amour et de soleil
    Algérie envoutante ou tes filles nous troublent et nous retiennent , Algérie des souvenirs que rien n'éffacera jamais .
        Nous nous sommes quittés au matin .....je lui tend la clef......j'ai manqué a ma promesse ......je ne reviendrait pas ......idiot me dit-elle en refusant la clef tendue ......reviens vite .
        Je suis revenu . A ma libération en Décembre je lui ai proposé de vendre son bar et me rejoindre en Métropole . Elle a refusé .
        " Ici c'est mon pays , j'y suis attaché .....au besoin je mourrais pour lui "
      
           J'ai pris le bateau tres triste mais a ce moment là je ne savais pas que j'allais redécouvrir a coté de chez moi une fille merveilleuse . Elle est toujours là, depuis l'été 1957, d'un charme indéniable , ma parisienne , mon épouse , la mère de mes enfants , ma Minouche .
        je la connaisais déja , avant de partir a l'armée , nous avions même flirté . Devant sa gràce , sa démarche arienne , sa félinité et ses yeux bleus je l'avais surnommé Minouche ........ encore aujourdhui quand ils ont un problème nos enfants commencent par en parler a leur maman .
        C'est LA VIE QUI VA ............

     


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